jeudi, juin 16

Et que vive l'amour, toujours.

Plongée extrême dans le grenier où je stocke depuis maintenant 15 années, moment où nous avons acheté notre maison. 
Je travaillais à l'époque, enfin non, avant cette époque, -oh oui déjà- dans la mode plus précisément comme étalagiste chez Sonia Rykiel. Nous avions accès aux ventes privées des grands couturiers et j'avais acheté pour une poignée de pains de belles tenues chez Balanciaga, christian Lacroix, Paul Ka, Kenzo et Rykiel bien sûr. C'était l'époque des mariages, il fallait se faire belle !!!! Puis ce fut le tour de notre mariage. Ma sublime robe en papier de la couturière Etienne Brunnel avait fini par rejoindre ma petite collection en y ajoutant le titre sacré de l'habit. Trois grossesses plus tard, tout ce joli petit monde avait été précieusement emballé et encartonné et n'avait plus servi... Vie à la campagne, jardin, enfants, ...une vie plus tournée vers l'essentiel, le pratique sans oublier l'esthétique, bien sûr, mais peut être plus le même.
J'écrivais donc ...15 annés plus tard, oui, j'en étais là .. Pas si facile de remonter le temps en quelques mots, ...nous jetons les voiles, il me faut trier. Plongée en apnée dans ces tissus si bien cousus, si joliment coupés, rangés précieusement mais un peu oubliés....Un parfait régal pour le rat des champs d'ici ...et tâchés, grignottés voir même déchirés ils sont devenus sauf un ... le plus sacré : ma robe de mariée. 

N'est ce pas un signe ?




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire